Le carnet d'Orietta: Navets glacés à l’orange et au miel

Le carnet d’Orietta: Navets glacés à l’orange et au miel
Désolée de vous décevoir : ce n’est pas un dessert, mais un éventuel accompagnement pour un bouilli de viande, à côté d’une traditionnelle sauce relevée. Tel est le conseil de Sigrid Verbert, (bloggeuse du très connu ‘Cavoletto di Bruxelles’). Mais personne n’interdit d’en profiter aussi avec un poisson grillé ou de s’en faire plaisir en salade, à compléter selon les envies. Moi, je poste, ensuite c’est à vous…
4-5 navets de calibre moyen
jus d’une orange
3 zestes d’orange confite coupées en confettis (Sigrid préfère les dattes, pourquoi pas…)
écorce râpée d’un citron (frais !!!)
1 c à s de beurre
1 c à s de miel (je conseille le miel de châtaignier ou un miel boisé)
sel & poivre

Lavez les navets, pelez-les à l’aide d’un économe (si vous vous servez d’un couteau, il ne restera pas grand-chose à poêler). Coupez les navets en plusieurs quartiers (6 ou 8). Maintenant il faut les blanchir : cuisez-les en eau salée pendant 5-8 minutes (ça dépend de la fraicheur de vos légumes, si par exemple vous les avez laissés trainer dans le frigo, n’est-ce pas?). Attention : ils doivent être cuits mais encore fermes ! Terminée la cuisson, passez les navets à l’eau froide. Je sais, c’est rébarbatif, mais toujours indispensable.
Réveillez-vous, puisque nous allons donner du peps à nos navets avec un ‘relookage extrême’. Réchauffez le beurre et le miel dans une poêle anti adhérente, ajoutez les navets et faites rissoler quelques minutes à feu presque vif (je sais, pour les pauvres navets, aujourd’hui, c’est la douche écossaise…).
C’est le moment du jus d’orange et des confettis d’orange confite.
Poivrez, c’est le moment, et tout de suite augmentez le feu au maximum et laissez évaporer (toujours en remuant) jusqu’à l’épaississement du liquide. Continuez, oui, persévérez, encore, croyiez-y et la magie d’une jolie sauce merveilleusement dense et onctueuse se produira sous vos yeux. Maintenant vous pouvez arrêter la cuisson et répondre au téléphone.
Saupoudrez les navets avec l’écorce de citron râpée.
Goutez… Je crois que dorénavant, ‘navets à la mode de mamie’ bye bye !

Le carnet d'Orietta: confiture de betterave

Le carnet d’Orietta: confiture de betteraves

On en avait fantasmé avec Lucie pendant deux distributions de paniers: une idée sucrée pour sublimer les betteraves, tout en gardant leur couleur et leur goût. Il fallait qu’elles en sortent reconnaissables mais étonnantes, un peu comme Cendrillon au grand bal. J’en rêvais, je l’ai fait.
Pour le Prince charmant j’ai aussi une idée… mais pour le mariage il faudra patienter.

  • 380 g de poulpe de betterave cuite au four*
    100 g de framboises surgelées
    225 g de Fruttina Extra Dr. Oetker (loin de moi vouloir faire de la pub, mais c’est tout simplement ce que j’utilise : ça marche bien et elle me permet d’y mettre moins de sucre et d’avoir la confiture en 3 minutes !)
    Un c. à s. de jus de citron

*la cuisson au four de la betterave est un peu longue, mais ça vaut la peine de l’essayer car le résultat ne vous décevra pas. Elle nécessite d’ 1 h à 1 ½ h à 180°, selon la dimension des betteraves ! Il faut bien laver les betteraves, les essuyer parfaitement et les habiller d’une papillote d’alu (côté opaque vers l’extérieur) style l’enveloppement aux algues en thalasso. Posez-les sur la plaque à four et lancez la cuisson. On peut s’organiser et les cuire la veille, puisque de toute façon, pour les couper, il faudra attendre qu’elles soient froides…
Le lendemain, donc, je vous conseille de mettre des gants déjà pour ne pas laisser des empreintes à la betterave partout, et ensuite pour ne pas avoir les mains très seiches après la manipulation. Fin du vol pindarique sur le pourquoi il vaut mieux porter des gants pendant la manipulation de notre pépite rouge.
Déballez vos betteraves et enlevez la peau. Hachez-les minutieusement : oui, bien sûr, vous pouvez les mixer, ce n’est pas un crime. Mettez les betteraves, la Fruttina, les framboises encore surgelées et le jus de citron dans une casserole au fond épais. Portez à ébullition et cuire pour 3 minutes tout en remuant à l’aide d’une cuillère en bois.
Éteindre le feu et attendre. Bon, ok goûtez, mais ça brûle. Alors ? Pas mal, pas mal… je vois l’incrédulité fondre sur les papilles comme de la neige au soleil.
PS si vous préférez une texture plus velouté, vous pouvez y aller au mixeur plongeant en fin de cuisson.

Le carnet d'Orietta: la 'tentation de Jean'

Le carnet d’Orietta : la ‘Tentation de Jean’

La Tentation de Jean est la version french d’une recette suédoise: la Janssons frestelse ou Tentation de Jansson. Il s’agit d’un succulent gratin de sardines ou de sprats avec oignons et pommes de terre. Croyez-moi, c’est le confort food idéal après une froide journée de grisaille ou de déceptions. La déclinaison que je vous propose, c’est une idée de Sigrid Verber (bloggeuse et auteur de bouquins de cuisine) qui remplace les sardines avec du cabillaud et l’oignon avec des poireaux. Le résultat est plus subtil et parfumé.

Maintenant c’est à vous d’en juger !
pour 4 personnes

  • ½ kg de filet de cabillaud (mieux s’il est en peu épais)
  • 700 g. de pommes de terre
  • 2 poireaux
  • 250 ml de crème fraiche liquide
  • Quelques brins de persil frais
  • Sel, poivre

Le début est facile: allumez le four à 200°.
Caressez le cabillaud : pas question de le rassurer à propos de vos capacités culinaires; il faut bien s’assurer qu’il n’y reste pas d’arêtes ! S’il y en a encore, enlevez-les à l’aide d’une pince à épiler en faisant attention à tirer l’épine dans son sens pour ne pas gâcher votre filet.
Coupez donc le poisson, tout doux et tout beau, en tranches de 2/3 cm d’épaisseur.
Pelez les pommes de terre et coupez-les en fines tranches.
Lavez les poireaux et… coupez-les en rondelles.
Terminée la séance assassine, c’est le moment de l’assemblage.
Huilez le moule choisi (il doit avoir les rebords assez hauts…) et disposez les ingrédients en suivant cet ordre :

  • une couche avec la moitié des pommes de terre – sel et poivre
  • une couche avec la moitié des poireaux
  • la totalité du filet de cabillaud
  • le persil ciselé
  • l’autre moitié des poireaux
  • les pommes de terre qui vous restaient – sel et poivre

Versez la crème fraiche en arabesques artistiques. Moi j’en fais toujours.

Cuire au four pendant 30 minutes + couvrir avec du papier alu (côté opaque vers l’extérieur pour concentrer la chaleur à l’intérieur du moule) et cuire encore 10 minutes.

Bon appétit. Je parie que ça va être dure d’en garder pour le lendemain.

Radis noirs poêlés

Recette très simple et très pratique notamment quand on a eu plein de radis noir dans le panier ! L’autre avantage c’est que la cuisson fera disparaitre l’éventuel picotement.
Ingrédients pour 2 personnes :
1 gros radis noir
beurre

Pelez le radis. Coupez-le en fines rondelles.
Déposez le beurre dans une poêle. Ajoutez les rondelles de radis et chauffer la poêle pour faire revenir à feu vif. Dès que les radis commencent à colorer, baisser le feu. Couvrez et laissez cuire à feu doux. Le radis se doit d’être encore en forme tout en étant fondant

Idée d’accompagnements : du quinoa, un pavé de saumon doré aux graines de sésame, une viande grasse.ou encore dans une salade verte assaisonnée au miel.
Bon appétit !

Courge Patifou en oeuf cocotte

Ingrédients pour 1 personne :
1 courge Patidou
1 oeuf
2 cuillères à soupe de crème fraîche
1 cuillère à soupe de lardon fumé
1 pincée de parmesan ou de mimolette
Coupez les chapeaux des courges patidou. Retirez les pépins en les creusant. Faites-les cuire à l’eau bouillante ainsi que les chapeaux pendant environ 20 minutes. Égouttez-les.
Détaillez les lardons en petits dés. Dans chaque courge déposez 1 cuillère à soupe de crème fraîche. Ajoutez 1 cuillère à soupe de lardons fumés, un oeuf de poule, recouvrez avec la deuxième cuillère à soupe de crème fraîche. Salez, poivrez et saupoudrez d’une pincée de parmesan ou mimolette râpé(e). Faites cuire au four à 180° pendant 15 minutes sans mettre le chapeau (le temps peut varier selon les goûts de chacun) .
Au moment de servir présentez la courge recouverte de son chapeau.
Bon appétit !
Astuce : on peut manger la peau une fois cuite si on le souhaite ou ne manger que la chair en raclant.

Quiche à la courge spaghetti

1 courge spaghetti
1 pâte feuilletée (ou brisée, comme vous préférez)
1/2 brique crème soja
1 ou 2 bloc de tofu fumé (facultatif)
oignons, échalotes, ail
persil et cerfeuil hachés
muscade, sel, poivre
noix, noisettes, chapelure
Faire cuire la courge. Personnellement, je fais cuire la courge coupée en deux dans le sens de la longueur et épépinée, au four à 200°C pendant une bonne demi heure. Couvrir en fin de cuisson si nécessaire, pour que ça continue à cuire sans que le dessus brûle. Pour vérifier la cuisson : gratter avec une cuillère, la chair doit être tendre et des spaghetti doivent se former. On peut aussi la cuire entière dans l’eau bouillante, mais dans ce cas la cuisson est plus difficile à vérifier.
Faire revenir 1 oignon, 2 échalotes et 2 gousses d’ail (à adapter à vos goûts). Mettre éventuellement des dés de tofu fumé. Mettre les « spaghetti » dans la casserole, arroser de crème de soja. Ajouter les herbes hachées, de la noix de muscade rapée, du sel et du poivre et mélanger.
Etaler le tout sur la pâte, et répartisser des noix et/ou des noisettes concassées et/ou de la chapelure.
Faire cuire à 180°C une trentaine de minute. Déguster avec une salade.
Juliette